jeudi 24 juin 2010

GPS Garmin Orengon 450, mon dernier jouet !

Depuis cette hiver Seb91 m'agite sous le nez son Garmin Dakota, alors j'ai moi aussi craqué pour le tout dernier GPS "outdoor" de chez Garmin, l'Oregon 450.
Je l'ai reçu avant hier. Il va me servir cet été en prévision de 3 semaines dans les Pyrénées.
Il faut que je le prenne en main et que je le configure avec les logiciels qui vont bien car, pour tout simplifier, je suis sous Mac et pas Windaube !!!







Avec l'aide de Seb91 j'ai chargé une cartographie et je commence les essais.
La suite rapidement.


- Posté avec BlogPress depuis mon iPhone

vendredi 18 juin 2010

Portrait de Gee Atherton dans la video Follow me

Un petit teaser qui montre bien que ce pilote ne semble pas avoir la grosse tête.


Un ride complet lors du trip en Nouvelle Zélande :


Gee Atherton a fait un gros boulot de préparation physique et mentale cette hiver et ça paye, il vient de remporter une épreuve de coupe du monde de DH.

jeudi 17 juin 2010

Test du bracelet Power Balance

Toute la communauté des sportifs en parle, la vague Power Balance déferle sur la France après avoir fait un carton aux USA. Non il ne s'agit pas du dernier pèse personne relié à l'iPhone ou l'iPad mais d'un bracelet en silicone refermant deux petits hologrammes magnétiques et supposé vous apporter force, souplesse et équilibre en stimulant les flux énergétiques naturels du corps, principe déjà exploité en magnétothérapie.
















Je le porte uniquement pour faire du sport et après une petite dizaine d'utilisations je dois avouer que je ne constate pas d'effets miraculeux. A noter que le champ magnétique émis par votre téléphone portable perturbe l'action du bracelet, donc il faut veiller à couper son portable avant de le mettre dans le CamelBak et partir rouler, chose que je ne faisais pas au début.

J'ai porté le bracelet à la Transvésubienne, je n'ai pas fait pour autant un podium mais je me suis senti plutôt bien, physiquement et mentalement. Je dirais donc que porter le bracelet ne m'affecte pas mais ne me transforme pas pour autant. L'effet est avant tout psychologique et il contribue à vous mettre en confiance. A 35€ le bout, ça fait quand même cher la martingale !

Je vais faire des essais sur le long terme en réalisant des sorties similaires avec et sans bracelet et je comparerai les sensations. A suivre donc.

Le site de Power Balance

jeudi 3 juin 2010

Transvesubienne, finisher et heureux !

























Cette année plus qu'en 2009, il fallait aller le chercher ce fameux sticker de finisher ! Pour la deuxième année consécutive la Transvésubienne empruntait le tracé mythique qui descend de la Colmiane pour arriver à Nice. Au programme 85km, 3 100m de D+ et 4 500m de D- au coeur de la Vésubie, sur des sentiers qui constituent un des must du VTT en France.

























Prenez presque 850 participants (autour de 500 en 2009), un départ en 3 vagues successives et des portes horaires pas très larges et vous avez devant vous un des monstres sacrés du VTT, la Transvésubienne, course unique au monde où seul 1 sur 2 vont survivre ... holala je me mets à parler comme Georges Edwards à présent !
















6h30 coup de canon de la première vague où je me trouve. En bas de la descente toutes les grosses pointures sont déjà devant et je me fais doubler par un bon paquet de mecs. Pas grave je ne veux pas me mettre au tas dès le départ et je sais que la longue et dure montée qui suit va allonger le paquet.

Mon objectif est simple : me faire plaisir et bien passer les portes horaires pour aller chercher le sticker.
Ma stratégie de course est elle aussi simple : je pars le plus léger possible avec seulement 2 l de flotte dans le camel et des barres pour tenir 30 km. Je prévois de refaire le plein à 2 litres au ravito 1 puis 3 litres au ravito 2 afin de ne pas manquer de flotte dans le gros portage de Levens.

J'ai en permanence une barre MuleBar déjà ouverte dans la poche de mon maillot, ce qui me permet de manger régulièrement sans m'arrêter et de juste remettre de la flotte aux ravitos et rechopper 1 barre. Comme cela pas de temps perdu. Je me connais, tout temps perdu ne se rattrapera pas, aussi je dois être rapide dès le départ avec en tête la porte horaire de 16h15 au ravito 4 !

Je fais donc la montée et toute la portion jusqu'au R1 quasi dans le rouge, je suis pointé autour des 280 avant le R1. A peine un arrêt flotte et j'attaque la descente d'Andrion. Je me fais vraiment plaisir, je me sens bien et les singles et descentes sont magnifiques.

J'arrive au portage du Brec comme une fleur, il est super rapide et le paysage est à couper le souffle de beauté, un 360° sur la Vésubie.















On attaque alors la longue et belle descente vers Utelle, un must !
















On arrive alors à Utelle et on attaque la remonté avec le portage pour arriver au ravito 2 en haut de la Madonne. C'est la que j'ai compris que les choses allaient se gâter pour moi. Les portages ne sont pas mon fort et je me fais doubler par pas mal de monde. Nous sommes rationnés en flotte au ravito mais comme il doit  avoir de l'eau au pont de Cros je ne m'affole pas.

Ensuite c'est la descente vers le pont de Cros. Le début est un chantier que je passe pas mal à pieds, ensuite ça descend plutôt bien mais je commence à payer mon démarrage rapide. Je me colle une belle boite vers la fin de la descente mais je repart pour arriver au pont à 12h15 avec 1h15 d'avance sur la barrière horaire :)
Par contre plus de flotte au pont .... je discute avec des pompiers qui me filent 1 l, ça fera l'affaire, pas le choix.

Commence alors une longue galère pour moi dans ce maudit portage vers Levens. Les 12kg du Yeti me paraissent peser une tonne, je subi sans pouvoir accélérer ou suivre les mecs qui me dépassent.
A la route de la decheterie je suis à sec, un spectateur me file un peu d'eau et je repars.
Au sortir du portage sur la longue piste, je suis à sec ! Je ne m'affole pas, il doit y avoir une fontaine près du sommet. Gagnez la voici, le filet d'eau me sauve et me permet de réattaquer le dernier portage avant le la descente sympa vers le R3 que j'atteins à 14h15. Il me reste donc 2h pour atteindre le R4.

Cette portion va être dure pour moi, j'ai du mal à me remettre du portage de Levens mais je roule avec des locaux qui donnent le rythme donc ça va. Je me fais sortir dans le portage du Cimai mais je me reprend dans la descente pour arriver au R4 à 16h, 1/4 d'heure avant la barrière horaire qui sera finalement repousser d'une demie-heure pour permettre à 50% des participants de passer !

C'est ensuite le portage pour monter au mont Chauve qui débouche sur un très joli panorama et une belle descente. La jungle avant le Paillon va me tuer ! Je me fais doubler sans pouvoir réagir. Mais c'est gagné alors je m'accroche, le Paillon n'est pas si dur et l'arrivée aux arènes assez courte.

J'en termine donc en 366ème position et 11h32. Je suis content comme vous pouvez l'imaginer, je fais partie des 50% de finishers. Même si j'ai souffert dans les portages je me suis fait plaisir dans les singles et les descentes alors que demander de plus ! Je visais entre 10h et 10h30 mais les portages m'ont été fatales.

Quand on est un VTTiste moyen comme moi, pour finir une Transvé il faut :
- de l'entrainement (on s'en serait douté)
- un vélo le plus léger possible mais avec de bonnes suspensions
- de la technique pour descendre
- s'entrainer aux portages avec muscu l'hiver et courir en trail chose que je n'ai pas faite !

La Transv est une course unique qu'il faut faire au moins une fois à condition de s'en donner les moyens sinon il vaut mieux rester à la maison sous peine de prendre une fessée :)

Le lundi matin j'écrasais encore bien l'oreiller quand il a fallut prendre la route pour remonter à Paname.













Merci Fabrice pour les photos.

 
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