Tentative de comparaison entre les genouilleres 661 Veggie et Tomcat

Il n'est pas facile de choisir des protections qui puissent être utilisées pour des sorties de plusieurs heures en montagne sans gêner le pédalage à la monté tout en offrant une protection suffisante en descente. C'est un peu la quadrature du cercle à résoudre. La majorité des protections est aujourd'hui pensée pour l'enduro mais pas pour les raids.

Nous avions déjà fait le tour des différentes alternatives dans ce précédent billet, il fallait à présent passer au test sur le terrain.
Nous avons donc testé des protections d'entrée de gamme, les 661 Veggie achetées pour 28€ sur Ebay (fdp inclus) et les 661 Tomcat autour de 45€. Nous n'avons pas peu tester les Kyle Strait qui sont une alternative aux Tomcat en un peu plus léger.


Les Veggie


Veggie de coté


Les Tomcat


Tomcat de coté

Les conditions de l'essai ne sont pas optimales car les cuissards longs d'hiver atténuent sensiblement les échauffements et autres impressions de frottements qui pourraient apparaitre en été avec un short et les protections à même la peau.
On voit tout de suite que les Tomcat ont une coque dure au dessus de l'articulation du genou (façon roller) tandis que les Veggie se contentent d'une plaque en plastique un peu plus molle. Il est clair qu'en cas de choc les Tomcat vont mieux protéger le genou.
Les deux modèles offrent une bonne souplesse de pédalage et se font assez vite oublier. Cependant les Veggie taillent petit, j'avais une taille M qui me serrait un peu. Par contre la taille L était trop grande, pas simple.

Après 3 heures de VTT je commençais à avoir envie de retirer les Veggie qui tiennent chaud même en hiver. De son côté Jean-Pierre avec les Tomcat n'a pas ressenti de gêne. Il reste à voir par temps chaud ce que ça donne.
La finition chez 661 n'est pas exempte de tout défaut, coutures faiblardes qu'il vaut mieux renforcer par un point de colle.

A l'issue de cet essai j'aurais tendance à vous conseiller les Tomcat plutôt que les Veggie qui sont vraiment l'entrée de gamme et à réserver à un usage occasionnel. Elles offrent l'avantage du prix et du faible encombrement qui doit permettre de les mettre dans le filet du sac à dos à la montée et de ne les enfiler qu'à la descente. En tout cas je ne me vois pas faire une longue grimpette en montagne avec, encore moins un raid d'une journée comme la Transvésubienne.

Pour que ce test soit complet il aurait fallut se prendre de bonnes gamelles mais bizarrement rien, pas une boite, même Jean-Pierre qui taillait tout droit dans les cailloux est resté sur le VTT !

Je vous mets quand même une photo de Sébastien dans un petit franchissement. A noter qu'il roulait sans protection.